Parc national de Yellowstone, États-Unis
Les daims n’expriment pas leurs émotions par des mimiques faciales comme les humains, mais ils communiquent efficacement à travers la position de leurs oreilles.
Chaque 25 août, une vallée d’histoires célèbre son héritage : celle des parcs nationaux américains. Depuis les hauteurs de Calcite Springs, on aperçoit, comme sur l’image du jour, la rivière Yellowstone qui serpente entre les falaises volcaniques. Elle murmure encore les chants des bisons, le pas discret du grizzli, l’écho des peuples autochtones. Ce paysage n’est pas qu’un décor : c’est une mémoire géologique, un refuge sauvage, une œuvre vivante.
Comme la Loire ou le Verdon, nos fleuves français chantent eux aussi une alliance ancienne entre l’eau et la roche, la liberté et la nature. Mais ici, la nature décide encore de tout. Depuis 1916, le service des parcs nationaux des États-Unis veille avec la certitude que préserver la liberté du sauvage, c’est protéger un bien commun.
Aujourd'hui, que l’on soit à Yellowstone ou dans les Cévennes, c’est la même question qui résonne : que laisserons-nous aux générations futures ? Une carte postale, ou un monde vivant ?